Bisglycinate de Fer

Le fer permet de structurer et d'ancrer l'individu saturé d'oxygène, élément indispensable à la respiration des cellules et à la combustion des carburants cellulaires (glucides, protéines, lipides).

Le cerveau et le muscle sont de grands demandeurs et utilisateurs de fer :
- le fer dynamise les muscles et leur permet d'effectuer des efforts avec beaucoup plus d'énergie, une plus grande vigueur et sur une durée plus longue
- le fer dynamise également le cerveau car il augmente le taux de dopamine, neurotransmetteur de l'énergie cérébrale et de la motivation
- la férritine, protéine et marqueur fiable des réserves de fer peut contenir 4500 atomes de fer.

Constituant de la molécule de myoglobine, le fer :
- assure la formation de nouveaux globules rouges
- augmente le QI chez l'enfant
- indispensable à une bonne croissance chez l'enfant
- apporte de l'énergie
- stimule la formation de dopamine, neurotransmetteur impliqué dans la formation de l'énérgie cérébrale, de la volonté et de la motivation.

Le fer a une fonction antitoxique : il neutralise les toxines et putréfactions engendrés par le soufre (notamment l'hydrogène sulfureux, gaz très toxique, l'arsenic, l'acide cyanhydrique)

INDICATIONS

> Anémie

> Fatigue physique et psychologique

> Hypoxie (manque d'oxygène dans les tissus)

> Hypothyroidie

> Essouflements

> Faiblesse musculaire

> Diminution des capacités intellectuelles chez l'enfant

> Frilosité

> Acrocyanose (spasme microcirculatoire)

SYMPTOMES DE LA CARENCE EN FER

La carence en fer va provoquer une baisse importante du nombre de globules rouges. Le corps va tenter de pallier à cette situation par l'intermédiaire du rein qui va secréter de l'érythropoiétine pour stimuler la production de globules rouges.

> Paleur

> Essoufflement à l'effort

> Réduction de la capacité à l'effort

> Sensation permanente de fatigue physique et intellectuelle

> Augmentation réactionnelle du débit cardiaque

FER DYNAMISME DE L'ORGANISME ET CAPACITE DE TRAVAIL

De nombreuses études scientifiques ont montré une forte corrélation entre la capacité physique à l'effort et le taux d'hémoglobine.

Il a été démontré que plus le taux d'hémoglobine était important, moins la fréquence cardiaque était élevée pour un même effort.

Une étude scientifique a clairement montré chez les ouvriers recueillant le latex dans les champs, que la capacité de travail (superficie désherbée) des ouvriers anémiques était inférieure de 20% comparée à celle des ouvriers non anémiques.

Les études sur les personnes non-anémiques montrent que la supplémentation en fer entraîne une nette amélioration des performances à l'effort (+12% sans augmentation de l'hémoglobine).

TAUX D'HEMOGLOBINE ET RESISTANCE A L'EFFORT

Une étude scientifique réalisée sur la résistance à l'effort sur tapis roulant avec inclinaison et vitesse variable a montré les résultats suivants :

Hémoglobine : > 13 g/dl : l'effort est porté à son terme (18 mns) sans difficultés.

Hémoglobine : > 7 g/dl : incapacité de terminer le test.

Le groupe hémoglobine (entre 11 et 11,9 g/dl) réalise un temps d'exercice plus faible de 20% par rapport au groupe hémoglobine (>13g/dl).

Les valeurs d'hémoglobine considérés comme basse par le corps médical et nécéssitant un traitement à l'EPO sont < 9/dl

FER ET DYNAMISATION DES FONCTIONS INTELLECTUELLES

Le fer a montré, lors d'expériences scientifiques, sa capacité à augmenter le QI des personnes expérimentés.

Augmenter son apport en fer va également réduire les symptômes mentaux, tels les perturbations intellectuelles et des troubles du comportement.

Apathie

Baisse de l'attention

Somnolence

Irritabilité

FONCTIONS INTELLECTUELLES NETTEMENT AUGMENTEES CHEZ L' ENFANT

Une étude a montré qu'après une supplémentation en fer de 10 semaines, des enfants de 4 à 5 ans anémiques et qui présentent de grandes lacunes à des tests de compréhension, avaient rattrapé leur retard et ne se différenciaient plus des enfants non carencés en fer. (Pollit et Lebell. 1982)

Les résultats les plus impréssionnants ont été réalisés par Oski et une supplémentation en fer sur 25 enfants. Les résultats au test de compréhension sur une échèlle de dévellopement (Echelle de Bailey) ont montré :
- un gain de 7 points chez les enfants ne présentant pas de symptomes de carences en fer
- un gain de 21 points chez les enfants présentant des symptomes de carence en fer

CHANGEMENTS AU NIVEAU CEREBRAL D'UNE CARENCE EN FER

La carence en fer va provoquer une augmentation des neurotransmetteurs excitateurs (adrénaline, noradrénaline) dûe au dysfonctionnement d'une enzyme fondamentale pour réguler l'équilibre émotionel, la « monoamine oxydase ».

La carence en fer provoque également l'augmentation de composés hydroxyindoles dans le cerveau, précurseurs d'un neurotransmetteur, la sérotonine, favorisant la somnolence, une diminution de l'attention, et des capacités intellectuelles.

FER ET GROSSESSE

L'anémie chez la femme enceinte augmente le taux de mortalité du fœtus. De plus, l'anémie modérée ou sévère va provoquer :
- des avortements spontanés
- des naissances prématurées
- des enfants à petits poids à la naissance

Le taux d'hémoglobine est un facteur prédictible de prématurité.

Mc Grégor (1963) montrait que :
- 42 % des enfants nés de mères anémiques (7,4 g d'hémoglobine/dl) sont prématurés
- 12,7 % des enfants nés de mères anémiques (> 8,8 g d'hémoglobine/dl) deviennent prématurés

La mortalité foetale est de 14,7 % dans le 1er groupe et de 5,1 % dans le 2 ème groupe.

> Buzowski (1966) montrait dèja que les enfants nés de mères anémiés ont :

- 5,8 fois plus de petits poids à la naissance

- 5,3 fois plus de petite taille à la naissance

- 1,8 fois plus de troubles cardiaques

- 1,9 fois plus de détresse réspiratoire

- 2,8 fois plus de malformations congénitales

- la mortalité est également 2,5 fois plus importante.